Gagner sa vie sur internet : à la portée de tout le monde, vraiment ?

Aujourd’hui, je ne vais pas me faire que des amis chez les pseudos gourous du marketing.

Comme d’hab’ en fait.

Ce qui n’est pas bien grave quand on trace sa route dans son coin, avec pour seul but d’apporter un maximum de valeur à ses prospects et clients, pour qu’EUX réussissent.

Et qu’on le fait sans partenaires et sans traîner dans les évènements qui vont bien.

Le fait est que monter un business (vraiment) lucratif autour de la vente de produits d’informations, de coaching ou de services N’EST PAS à la portée de tout le monde.

A un moment, il faut arrêter de raconter des conneries.

Ce n’est pas dur en soit (on va le voir), mais ça demande beaucoup de choses.

Des choses que la plupart des gens ne seront jamais prêts à faire pour obtenir des résultats.

Réussir sur le web, ça demande de considérer son activité comme tout autre type de projet de business.

Ce n’est pas parce qu’on peut se lancer avec un nom de domaine à 3 sous l’année qu’il ne faut pas investir.

Ce n’est pas parce qu’on peut installer un WordPress, créer une page Facebook et une chaîne YouTube en une heure qu’on est prêt à encaisser des dizaines de ventes chaque jour.

Avant de voir son compte Paypal gonfler à vue d’oeil, il faut bosser. Dur.

Comme si vous montiez un restaurant ou une école de voile.

Déjà, il y a nos compétences de base.

Avant même de se lancer.

Ca vous viendrait à l’esprit de vouloir devenir pilote de chasse si vous êtes nul en maths et que vous avez le vertige ?

Non.

Pourtant, beaucoup se lancent sur le web alors qu’ils n’ont clairement pas le niveau.

Le niveau intellectuel j’entends.

Oui, oui.

Voilà pour le pavé dans la marre.

Il suffit de regarder ce que font, même des années après s’être lancés, certains blogueurs en terme de contenu pour se rendre compte qu’il faut un minimum de neurones quand même…

Ils peuvent bien continuer à sauter sur toutes les nouvelles formations qui promettent des systèmes qui changent « tout ce que vous avez vu jusque là », ils cumulent les échecs, sans cesse.

Parce que, quoi qu’ils fassent, ils n’ont pas ce qu’il faut pour réussir.

Ils n’ont pas l’implication. La régularité qui fait qu’on finit par être visible, par convaincre, par vendre.

Au moindre obstacle, ils fuient la bataille, et repartent de zéro, sur un autre projet.

Ils n’ont pas saisi que, dans ce monde où l’on vend des idées, de l’information, de l’aide aux autres pour qu’ils parviennent à faire la même chose que nous, il faut se former, sans cesse.

Tant sur sa thématique que sur le marketing.

Et qu’il faut s’habituer à se planter, souvent, pour s’améliorer. Et enfin trouver la recette qui fonctionne pour nous.

Parce que ce n’est pas la même pour tout le monde.

On n’a pas tous la même personnalité. La même façon de faire les choses.

Et, surtout, les talents des uns ne sont pas forcément ceux des autres.

A quoi bon vouloir faire exactement comme tel formateur qu’on admire si lui est une star de la com’ en vidéo alors que nous, notre truc, c’est le texte ou d’aider les gens individuellement ?

Oui, réussir sur le web demande du bon sens, de la réflexion.

De trouver la meilleure version de soi-même et de jouer exactement dessus.

Même pour 100 millions de dollars, on ne va pas s’amuser à défier Mike Tyson à la boxe si notre truc à nous, c’est les échecs.

Plus haut, je vous parlais d’intelligence.

Parce que oui, il en faut (regardez qui vous suivez sur le web, et demandez-vous s’ils n’ont pas un minimum de QI…).

Mais le plus important, j’en suis persuadé chaque jour un peu plus, à force d’accompagner des indépendants bossant sur le net de tous niveaux depuis des années et des années maintenant, ce n’est pas le QI.

C’est le QE.

Le Quotient Emotionnel.

Cette capacité qu’on a à comprendre les autres.

A se mettre à leur place.

Et plus à la nôtre.

Pour savoir comment les aider.

Je suis convaincu que c’est la qualité la plus importante qu’on puisse avoir pour réussir sur le net.

Oui, c’est absolument essentiel de se former.

D’investir en soi.

Oui, le passage à l’action, appliquer ce qu’on apprend et être régulier est primordial pour obtenir des résultats.

Oui, s’inspirer des meilleurs et tout faire pour s’améliorer sans cesse est important.

Mais rien ne vaut, à mon sens, l’empathie.

La compréhension des autres.

Parce qu’une des plus grosses erreurs que je vois chez tous les marketeurs est qu’ils se prennent pour leurs prospects.

Ils pensent que ce que veulent leurs clients, c’est ce qu’ils veulent eux-mêmes.

Alors qu’a priori, ils ne sont pas encore à leur niveau.

Ca paraît évident, mais ne pas connaître son marché, c’est comme partir vendre des glaces au Groenland.

Pas la meilleure idée qui soit…

C’est pour ça que je recommande à tout le monde d’étudier le copywriting et la persuasion plus que tout le reste.

C’est pour ça que je recommande à tout le monde de passer du temps avec ses prospects. De les coacher.

Parce que ce que vous apprenez en faisant ça peut compenser toutes les faiblesses que vous pouvez avoir ailleurs.

Un dieu du marketing qui ne connaît pas l’audience à qui il s’adresse vendra toujours moins qu’un débutant qui connaît son marché comme personne.

Qui sait ce que ses prospects veulent.

Qui sait donc quoi leur proposer, et pourquoi ils vont en vouloir.

Pourquoi ce texte qui ne se veut surtout pas exhaustif sur les qualités à avoir pour réussir sur la toile ?

(Surtout que si vous me suivez, vous ne débutez pas en marketing…)

Juste parce que je trouve qu’il était temps que quelqu’un se dévoue pour rétablir un minimum de vérité, d’une part.

Mais surtout, pour que vous vous focalisiez sur l’essentiel.

C’est comme ça qu’on réussit sur le net.

C’est comme ça qu’on arrive au stade où tout devient ensuite facile, comme les gourous le promettaient.

C’est pour ça, alors que je pourrais choisir de m’adresser à une audience beaucoup plus large et vendre des trucs qui brillent et attirent les foules pour m’en mettre plein les fouilles…

… que je choisis de faire ce que je fais, de ne parler qu’à des gens comme vous et de vendre des choses beaucoup moins sexy à vue d’oeil,

mais bien plus utiles à maîtriser que n’importe laquelle des dernières techniques magiques…

Greg