Tu le sais si tu t’intéresses de près au marketing depuis un moment :
c’est le rêve.
Presque un fantasme.
Créer un tunnel de vente qui va tourner gentiment en automatique une fois qu’il est mis en place.
Injecter de la publicité.
Et faire des ventes chaque jour, sans plus se soucier de rien.
La bonne vieille machine à vendre qui bosse pour toi pendant que tu te les grattes aux Iles de Pâques ou que tu es tranquillement en train de dormir dans ton lit.
Et du coup, beaucoup (trop) de formateurs en marketing nous vendent ça comme la solution ultime.
(Il faut bien avouer qu’elle est TRES séduisante).
Sauf que…
Sauf que dans les faits, ça ne se passe pas forcément comme ça.
Loin de là.
Si on réfléchit un peu plus que 2 secondes, on va se rendre compte que c’est bien joli de passer des semaines et des semaines à créer un tunnel de vente pour vendre en pilotage automatique comme ça…
…mais qu’on a aucune idée de ce qui va VRAIMENT vendre au point de mériter de mettre ça dans un tunnel
(à moins de super bien avoir analysé son marché, et savoir exactement ce que les gens vont être vraiment prêts à acheter, une fois le moment de sortir leur carte bleue, et pas quand ils répondent à un questionnaire ou sondage…)
Il est toujours préférable de d’abord créer des produits. De présenter nos offres à notre audience actuelle.
Et, si ça vend vraiment beaucoup, d’ensuite commencer à élargir les gens à qui on va proposer ces offres là pour voir ce que ça donne.
(Parce que vendre à du trafic froid, qui ne nous connaît pas encore, et vendre à du trafic qui nous suit depuis longtemps, c’est pas du tout le même sport comme tu peux te douter).
Et là, si en amenant du nouveau trafic, on constate que nos offres convertissent bien sur eux aussi, c’est qu’on tient quelque chose qui mérite d’être « tunnelisé » et présenté au plus grand nombre.
Car les faits nous ont prouvé que ça vendait.
Notre offre est doublement validée, et on sait alors que notre tunnel va être rentable de façon régulier et prévisible (au moins jusqu’à ce qu’on arrive à saturation, c’est-à-dire qu’on aura touché l’intégralité des gens que ça peut vraiment intéresser).
Une bien meilleure approche, c’est donc de créer de nouveaux produits régulièrement.
Et de comparer les chiffres de ventes.
Jusqu’à trouver quels sont nos bestsellers.
(J’insiste, mais on a souvent des surprises. D’ailleurs, ça ne t’est jamais arrivé de lancer un produit en pensant que tout le monde allait se jeter dessus pour finalement te rendre compte en fait que, bof, ça n’a pas cassé 3 pattes à un pote de Donald Duck ?)
Aussi, le gros souci avec les tunnels de vente, c’est que c’est bien mignon sur le papier, mais qu’il faut réfléchir à quel moment on les crée !
Si pour le moment, tu n’as que 20 nouvelles personnes qui te découvres chaque mois et te suivent ensuite vraiment activement, ça va être difficile de faire du chiffre avec un tunnel…
Déjà, tu n’auras pas un volume suffisant de trafic pour faire des stats fiables, et donc tu ne pourras pas être sûr que ton tunnel générera des ventes suffisantes pour que ça soit rentable pour toi si tu investis dans de la pub pour y amener du monde.
Autre point à prendre en compte : le nombre d’offres que tu as en stock (et qui ont prouvé qu’elles vendaient bien là encore !) derrière le produit que tu comptes mettre en avant dans ton tunnel.
Parce qu’il faut bien saisir une chose avec la publicité.
Quand on investit en publicité, l’idée c’est d’abord de se créer une liste gratuitement.
Parce que nos ventes du premier produit dans notre tunnel, elles ne sont pas là pour faire du cash.
Elles sont là pour rembourser nos publicités via les ventes de ce produit.
On investit 1000 euros par exemple, et on récupère 1000 euros de ventes.
Dans l’opération, on a donc récupéré des clients (et donc des gens à qui il va être beaucoup plus facile de vendre quelque chose d’autre) et on aura construit notre liste.
Mais le vrai cash, il se fait sur ce qu’on appelle le back-end.
(Le front-end, c’est la première vente suite à une campagne de pub sur un tunnel. Le back-end c’est toutes les ventes additionnelles qu’on fait derrière).
Alors je ne dis pas qu’il n’est pas possible d’être rentable dès notre premier tunnel si on a un bon produit.
Ce que je voudrais juste te faire comprendre…
(parce que tu n’imagines même pas le nombre de personnes qui ne sont pas satisfaits de leurs résultats après avoir succombé à cette approche marketing ! Je m’en rends compte presque à chaque demande d’aide ou de coaching).
… c’est que ce n’est pas la meilleure approche. Loin de là.
Commence petit.
Pose les fondations de ton activité en ligne.
Et ensuite construis les murs.
Partir sur un tunnel directement, c’est comme construire un mur sans avoir posé les fondations de ta baraque.
Pas la meilleure idée qui soit.
Bosse d’abord sur la création de contenu de qualité, fais-en bien la promotion de façon à te construire une fanbase solide, créer régulièrement des nouveaux produits (reste sur des choses d’une à deux heures, ne cherche surtout pas à créer le produit parfait du premier coup !) et vois ce que ça donne.
Comme ça, tu vas voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, tout en construisant ton audience et ta base de clients.
Ensuite, tu pourras ré utiliser, une fois que tu auras assez de recul, les offres qui cartonnent non pas dans de longs tunnels de vente qui prennent des lustres à créer, mais dans des micro-tunnels automatiques.
Et, à chaque fois que tu découvriras une pépite, tu pourras créer rapidement un nouveau micro-tunnel. Conçu juste pour vendre aux personnes qui s’intéressent à cet aspect de ta thématique (ils te le diront par eux-mêmes en s’inscrivant sur ta liste spécialement sur le sujet en question).
Comme si, après avoir construit les fondations, tu montais un mur bien solide.
Puis le second.
Puis un troisième…
Mais là encore, ne prends pas cette formation si tu n’en es pas encore à ce stade.
Et, au delà des tunnels de vente, je t’invite à te poser les bonnes questions avant d’opter pour toute stratégie marketing.
En voici quelques unes :
As-tu assez d’audience pour déjà utiliser efficacement ce système X ?
Ton contenu est-il suffisamment bon et légitime pour que demander à ton audience de faire Y ou d’acheter Z fonctionne ?
N’y a t-il pas des bases, des éléments essentiels à faire au préalable avant d’aller plus loin et de partir sur des choses complexes ?