Partager la publication "Comment fabriquer du temps pour son site quand on n’en a pas"
« Comment peut-on faire pour accorder du temps au dĂ©veloppement de son blog et dĂ©marrer une activitĂ© en ligne quand la prioritĂ© passe toujours par faire du travail qui rapporte de l’argent mais qui n’a rien Ă voir avec le blog ? »
Une excellente question de Geoffroy.
Et qui est aussi valable pour les salariés qui souhaitent se lancer. Comme pour tous les entrepreneurs physiques comme lui.
Il y a deux choses importantes à comprendre pour réussir.
Les deux impliquent d’apprendre à tricher avec son cerveau.
Le premier truc, c’est de décider, au moins au départ, de ne fonctionner qu’à l’enthousiasme.
(Ce qui est un très bon entraînement pour la suite d’ailleurs, car quand on fait ce qui nous plaît et pas ce qu’on doit faire, notre contenu est largement meilleur, et nos visiteurs accrochent beaucoup plus à notre message)
Si, quand on rentre du boulot, qu’on a Bobonne et les gamins dans le salon, on se dit qu’il « faudrait vraiment écrire un article ou tourner une vidéo parce que ça fait longtemps », on ne va pas s’y mettre facilement.
Si on fait ça, on rajoute une tâche à notre journée.
Pas bon.
Alors que si on prend plaisir à consulter du contenu sur notre thématique, en lisant, en se formant ou en regardant une vidéo, PAR PLAISIR, pour se détendre, parce qu’on aime ça, on va trouver des idées pour notre site.
Et lĂ , il suffit de surfer sur la vague.
De profiter de ces idées qui nous enthousiasment pour créer du contenu. Tout de suite.
Ou demain, au réveil ou en rentrant, en choisissant sur notre liste de super idées de contenus celle qui nous branche le plus de faire. Là , maintenant.
En procédant comme ça, on ne se force jamais. Et on crée du contenu de bien meilleure qualité.
Le marketing est devenu un loisir.
Ce qui se passe ensuite ?
Non seulement on se rend compte que c’est facile et plaisant, mais on obtient aussi des premiers résultats qui vont nous booster pour la suite.
Des visiteurs. Des gens qui nous remercient pour ce qu’on fait. Des inscrits à notre liste. Nos premières ventes.
On se rend compte que c’est possible.
Et, forcément, ça nous motive.
La deuxième chose, c’est l’arbitrage de son temps.
Une fois que la sauce commence à prendre, on sait alors qu’il est opportun de passer plus de temps à monter notre activité en ligne.
Et c’est là qu’il y a un premier choix à faire.
Que peut-on enlever Ă notre programme pour faire de la place pour travailler sur notre business ?
Si on est salarié, ça peut-être travailler à temps partiel, en enlevant une journée ou une demi-journée par semaine.
Si on est entrepreneur, ça va être de regarder attentivement d’où viennent nos revenus.
C’est pareil pour tout le monde, et ça suit la loi naturelle des 80/20 :
On a tous des activités ou des clients sur lesquels on passe beaucoup de temps pour pas grand chose, et d’autres qui nous rapportent le plus gros de nos revenus.
C’est là que c’est dur mentalement, mais qu’il faut savoir trancher dans le vif.
Et Ă©liminer tout ce qui est chronophage et peu rentable.
Quand on y parvient, on rentabilise très vite cette perte de revenus.
Et pas qu’un peu.
On se rend compte que ces 300 suros en moins à la fin du mois, on les récupère très vite via notre site.
Et qu’on finit par gagner bien plus.
Et, en attendant, on se fait plaisir, Ă consacrer du temps Ă ce qui nous branche le plus.
Comme une mère sera ravie de passer tous ses mercredis avec ses enfants, quitte à gagner moins.
Ces concepts, ils sont simples mais plus durs à mettre en place que n’importe quelle technique marketing.
Parce qu’ils impliquent de fonctionner différemment de tout ce qu’on nous a appris depuis toujours.
Ils nous demandent de prendre des risques.
Ou, plutôt, de prendre ce qu’on croît être des risques.
Alors que c’est pile la meilleure chose qu’on puisse faire.
Comme on ne doit pas avoir peur d’augmenter nos prix ou de virer nos moins bons clients.
Plus on sait faire le ménage, plus on a de place pour les projets et les clients qui nous plaisent le plus.
Ce qui est génial, c’est que c’est aussi ceux-là qui rapportent le plus (et quand on fonctionne à l’enthousiasme, c’est tout sauf un hasard que ça se répercute en trafic, en inscrits et en ventes…).
Ces concepts là , il peuvent paraître évidents.
Mais ce sont eux (et rien d’autre) qui séparent ceux qui obtiennent les meilleurs résultats des autres entrepreneurs.
Tous les concepts qui m’ont le plus changé la vie, qui font qu’aujourd’hui je n’ai plus l’impression de travailler, que je gagne de plus en plus tout en travaillant de moins en moins, uniquement sur ce qui m’éclate, je les ai compilés dans une formation.
C’est la méthode anti efficacité par excellence.
La méthode pour accomplir plus de ce qui compte sans jamais se forcer.
J’ai mis des années à piger ces choses-là . Et on ne vous en parle normalement que dans des séminaires d’élite à 2000 euros la journée.
Greg