Beaucoup se promettent de commencer demain.
Beaucoup économisent pour s’offrir ce qui brille afin d’oublier qu’ils ignorent ce qui scintille en eux.
Beaucoup passent leur vie entière à lister leurs rêves pendant que d’autres n’arrivent même plus à se souvenir de tout ce qu’ils ont vécu.
Parce que ceux-là collectionnent ce qu’on ne pourra jamais leur reprendre : des expériences.
Beaucoup prostituent 47 semaines chaque année pour s’offrir 5 semaines de liberté conditionnelle.
Beaucoup bouffent du prozac tous les jours depuis des années pour digérer les infos.
Beaucoup courbent l’échine contre une augmentation de 3% sous 5 ans qui compensera (peut-être) l’inflation.
Alors que d’autres ont choisi de jouer le jeu avec leurs propres règles.
Beaucoup se disent qu’avec « un peu » de patience, ils passeront une retraite paisible.
Beaucoup pensent qu’un jour les conditions seront enfin réunies pour qu’ils vivent la vie de leurs rêves.
Beaucoup passent leur temps à jalouser la chance de gens pourtant moins doués qu’eux.
Pendant que ceux-là prennent leur pied à vivre à 200%.
Pourtant, on a tous le choix.
D’où qu’on vienne.
Qu’on soit né fils de notable ou rejeton d’ouvrier.
Qu’on ait tout pour nous ou juste cette petite chose qui nous rend unique.
Les règles du jeu ont changé.
Plus besoin de venir avec des liasses de cash pour pouvoir s’assoir à la table.
Plus besoin de table.
Plus besoin de jetons.
Juste besoin de ne plus les avoir.
Plus besoin de jouer le jeu des autres.
Plus besoin de suivre les règles de qui que ce soit.
Juste à décider d’enfin dicter les vôtres.
Ne rêvez pas des voyages et des cocktails sur la plage de ceux qui n’en savourent même plus le goût.
Ne vous dîtes pas que « Machin » est plus heureux parce qu’il est plus connu que vous.
Ne prenez pas les rêves qu’on vous vend pour les vôtres.
N’oubliez pas que tout ce qui compte n’est que ce qui vous enthousiasme (vous, et personne d’autre).
Aujourd’hui, tout est là, pour tout le monde, au bout d’une barre de signal wifi.
Il n’y a qu’une seule chose que personne ne puisse acheter.
Le temps.
Et si vous commenciez aujourd’hui plutôt que demain ?
Et ne faisiez plus qu’une chose :
Ce qui vous enthousiasme.
Tout le temps.
Comme vous le conseille sans cesse l’enfant qui est toujours en vous.
(J’ai rédigé ce texte au réveil, en suivant un simple principe d’ « écriture automatique ».
Celui-ci vaut ce qu’il vaut, mais testez cette technique, vous pourriez vraiment aimer ce qui va en sortir, et votre audience encore plus. Parce que dans ce contexte, il est impossible de ne pas être authentique…)