Séries TV, clonage et marketing (et un texte qui va vous laisser en chien)

Ces temps-ci, je regarde beaucoup de séries (et je vous conseille d’en faire de même).

Pourquoi ?

Parce que c’est une méthode éclair pour progresser sur de nombreuses techniques TRES utiles en marketing (et beaucoup plus rapide que de lire des romans).

Surtout pour attirer et retenir l’attention de votre audience (mais pas que, loin de là).

Le truc étant de regarder ça avec un oeil analytique, bien sûr.

De comprendre pourquoi les scénaristes et metteurs en scène font ce qu’ils font.

D’étudier comment ils s’y prennent pour introduire les différents personnages, l’intrigue, tout en suscitant la curiosité au maximum.

Pour que vous soyez plus impatient de regarder et d’attendre la suite que n’importe quel détenu en manque sérieux de…tiramisu.

serie tv et marketing

Ce que je vous recommande le plus d’étudier : les open loops et les cliffhangers.
(Désolé, mais je vois pas de traduction valable en Frenchie)

L’open loop, c’est le fait d’« ouvrir une boucle », qui va littéralement nous forcer à attendre d’avoir la réponse.
Comme lorsqu’on indique au début d’un article ou d’une vidéo notre promesse, et ce que vont apprendre nos visiteurs s’ils restent sur notre page.

Le cliffhanger, c’est ce moment où le suspense est poussé à son paroxysme : juste avant le générique (de début, après une intro, ou de fin de l’épisode), une bombe est lâchée. Une image forte. Une révélation. Un nouveau tournant.

Qui propulse l’intrigue dans une dimension supérieure et rend l’attente de savoir ce qui va se passer encore plus insoutenable.

Ces éléments sont des piliers incontournables en storytelling.
Des armes fatales.

Et, forcément, nous, en tant que marketeurs, ça nous intéresse au plus haut point.

D’autant que plus ça va, plus il est difficile d’accrocher (et retenir !) l’attention.
La capacité de concentration de la moyenne des gens baisse (et il est de plus en plus difficile de les tenir en haleine plus que quelques minutes) et les distractions sont de plus en plus nombreuses.

Vos visiteurs ne sont jamais à plus d’un clic ou à un mouvement de Mickey Mouse de quitter votre site, votre chaîne YouTube ou votre page Facebook.

La solution pour les retenir ?
Elle est double.

Et je vous l’ai donnée il y a quelques lignes.

Gardez des boucles ouvertes.
Vous pouvez même en ouvrir une seconde avant même de refermer la première.

Et, surtout, sachez arrêter sur un « cliffhanger ».

Pourquoi et comment arrêter sur un cliffhanger ?
En quoi ça peut rendre votre contenu 97 fois plus accrocheur ?
Comment s’en servir pour récupérer des inscrits à votre mailing liste ?
Et vendre vos produits ?

Je vous dis ça dans mon prochain article.
(Là, je viens d’ouvrir une boucle, pour la démo)

J’en viens à cette actrice qui joue 6 rôles différents sur la série que je regarde en ce moment (une performance absolument bluffante d’ailleurs).

Je vous dirais la prochaine fois de quelle série il s’agit (hop, 2e ouverture de boucle), mais laissez-moi d’abord vous parlez de Tatiana, puisque c’est son petit nom.

(Note : jouez avec le tempo, ouvrir une boucle vous permet d’accrocher et de garder l’attention, tout en vous donnant du temps pour faire passer un message important, comme un appel à l’action ou une explication moins accrocheuse mais nécessaire pour que votre audience accroche à vos concepts ou à vos offres)

Cette actrice joue donc 6 personnages.

Top dans le cadre d’une série mais la dernière chose à faire quand on monte un business sur le web autour d’une personnalité (vous vous rappelez mon dernier contenu sur l’importance de l’authenticité et d’être vous même pour construire une audience rentable ?).

(Ah, ça, c’est une « back loop », ou flashback, et c’est pratique aussi en marketing pour inciter vos inscrits à consulter vos anciens contenus)

Sauf…

Sauf si vous cherchez à plaire à des audiences ayant des types de consommations de contenu différents.

Certains préfèrent lire. D’autres veulent de l’audio. Ou des vidéos courtes. D’autres encore ont une mémoire plus visuelle, ou sont très scolaires. Et ont besoin de tutoriels ou de fiches mémo.

Si vous vous voulez attirer ces 6 types de personnes, vous pouvez vous la jouer à la Tatiana.
Et changer de facette pour pouvoir parler à tout le monde, en fonction des plate formes et des types de prospects.

Et donc varier les formats. Et les types d’explications.

Ou ne pas aller aussi loin dans la schizophrénie et faire comme moi : opter pour le mode « tu aimes ou tu te barres ».

Ca permet de choisir le type de format que vous préférez (ce qui vous rend bien meilleur et bien plus efficace). Et après, advienne que pourra. Si vous êtes bons, vous plairez toujours à suffisamment de monde pour ne manquer de rien.

Nous, on n’écrit pas des romans ou des scénarios de série TV.
L’essentiel nous suffit donc largement.
Le reste, on le laisse aux accros à Twitter et aux dernières techniques à-peine-testées-sur-papier-déjà-à-vendre.

Et c’est pour ça que la formation papier de la Marketing Master School de ce mois se concentre sur ce qui rapporte le plus en en faisant le moins possible.

Dernière chance d’y accéder en vous inscrivant ici.

C’est aussi pour ça que je n’ai pas besoin de finir ce texte sur un cliffhanger.

Mais si vous avez envie de vous adresser à différents types de prospects ou de simplement tester quel format de contenu accroche le plus votre marché, clonez-vous et testez. vous allez forcément apprendre des choses bien utiles sur votre marché.

Je vous laisse (un peu en chien, j’avoue !) et je vous dis à très vite.

Greg