Pire que visiter les camps d’Auschwitz bourré ? Ce qui s’était passé la nuit d’avant…

Je parle rarement de ma life.

(Elle ne regarde que moi, après tout).

 

Mais je vais te raconter ce qui est sans doute le truc le plus dingue qui me soit arrivé.

 

Pour ça ?

Flash back en 2004.

(25 piges ton loustic favori, et un foie à toute épreuve)

 

Ca fait une semaine que je suis en Pologne avec un pote.

Et vu que le gouvernement du coin en a un peu complètement ras le bol de l’expression « être saoul comme un polonais », c’est interdit de boire dans la rue.

 

Ce qui est plutôt con, parce qu’à l’époque c’est mon activité favorite avec mes potes quand je découvre les 4 coins de l’Europe…

(Quoi de mieux que d’être pété dans un endroit que tu connais pas après tout ?)

 

Un aprem’, on se prend une amende alors qu’on buvait une simple bière dans un parc.

(J’ai gardé le reçu des années, ça commençait par alkohol et il y avait 20 lettres derrière…)

 

2 heures plus tard, près du chateau de Varsovie ?

Ca a été limite le cas encore.

 

Et pareil le lendemain aprem, à Gdansk.

 

Vu qu’être sobre en Pologne en novembre était pas exactement notre conception du lifestyle, à l’époque ?

Je me suis dit qu’on allait être un peu moins cons que les flics…

 

Et simplement se verser de la vodka pure dans une bouteille d’eau.

Comme ça, pas emmerdés.

 

Seul souci avec ça ?

C’est que t’es pété vachement plus vite.

Et vachement plus tout court.

 

Bref.

 

(Fais-moi penser à ne surtout pas te raconter le jour, une semaine plus tard, une fois rentré à Dam, où j’ai vu 2 bouteilles de vodka aussi nettes que je vois mon fichier TextEdit, là.

Sauf qu’il n’y avait qu’une bouteille.

Et que j’en voyais une très nettement un mètre à gauche.

Et l’autre bien à droite.

Capitaine Haddock style, donc…)

 

Rendu le samedi soir ?

Nous voilà dans la belle Cracovie.

 

Vivant bien sur les « acquis » des jours précédents, on va dire.

 

Et on trouve un espèce de bar qui fait à moitié club dès 21 heures.

(Si c’est pas malheureux de devoir aller dans un bar pour pouvoir déguster tranquille de l’alcool pas fort ?)

 

Puis on enchaîne vers un autre spot.

Puis un autre.

 

Et là où mon pote finit par me convaincre de rentrer se pieuter, alors qu’on est dans un obscur club avec 10 pelos à tout péter ?

Le DJ remixe du Bjork avec une tuerie de groove electro.

 

Ca en est fini des espoirs de nuit pas trop tardive de mon partner in débauche.

Il sait qu’il n’y aura pas moyen de me faire sortir de là avant un bon moment.

 

Le truc ?

C’est que tous les polonais qu’on a rencontrés jusque là nous ont convaincus d’aller aux camps d’Auschwitz, et que c’est prévu pour le lendemain aprem.

 

(Si je dois te faire une confidence :

arriver démoli au point de me marrer devant des fours crématoires n’est pas exactement le truc dont je suis le plus fier depuis que je fais du Greg et du Greg…)

 

Bref encore :

De fil en aiguille, les gens du club viennent parler polonais au type qui groove comme un fou dans leur squat.

 

Et via je ne sais quel arrangement diplomatique avec l’anglais qu’ils ne parlaient pas, je me retrouve à les suivre en dehors de la ville pour une after party.

 

Rideau de fer à lever pour y entrer.

Comme dans un film.

 

Des polonais super cools qui parlent polonais.

Du gros son.

Un gros bordel.

 

J’y reste des heures.

 

D’ailleurs, je ne suis rentré que le lendemain midi.

Je reverrais toujours la tête de mon pote assis sur les marches à l’extérieur de l’auberge de jeunesse, avec son sac et le mien.

A se demander ce qui a bien pu m’arriver.

 

Ce qui m’était arrivé ?

Juste une putain de bonne soirée en fait.

 

Jusqu’au moment où je file aux chiottes.

Et que me vient l’idée d’en ressortir.

 

Là ?

Dans le fond du couloir de cette espèce d’ancienne usine désaffectée ?

 

Un mec qui me met un pistolet sur le front.

 

Sur le coup ?

Je me marre.

 

Après, quand je me rends compte que c’est un vrai ?

Nettement moins.

 

J’irais pas jusqu’à dire que ça m’a fait complètement dessoûler, mais y a de ça.

 

Reste que l’énergumène (un mec bien dérangé, de ce que j’ai compris plus tard, si besoin était)…

… avait su accrocher mon attention.

 

Pourquoi je te parle de ça ?

(Oui, je sais, c’est horrible de pas connaître la fin d’une histoire, mais c’est justement une très bonne leçon sur à quel point le storytelling est puissant en persuasion…)

 

Parce que je discutais lors d’un coaching avec un client sur l’effet que tu veux obtenir avec le titre de tes argumentaires de vente.

 

Soit pile ça :

Comme si tu braquais un flingue sur la tête de tes prospects.

 

Trop souvent ?

Les gens veulent vendre dès l’accroche de leur page de vente.

(Ou de leur vidéo)

 

C’est parfois possible.

Mais ce n’est pas le but.

 

Le but de ton accroche ?

C’est qu’il soit quasi impossible pour les gens qui te suivent de ne pas lire la suite.

 

Et, donc, oui, d’accrocher leur attention.

 

Car c’est là que tu vas pouvoir les convaincre.

Comme si tu t’étais offert du temps pour discuter avec eux, et leur prouver que tes méthodes, elles fonctionnent.

 

Pas besoin d’un flingue, de vodka ou de polonais pour ça.

(Et l’abus d’ « alkohol » est dangereuse pour tes ventes, de toute façon)

 

Mais je te montre comment faire, et comment devenir un monstre de persuasion, en quelques semaines, sur cette page :

http://lifestylers.fr/devenir-un-monstre-de-persuasion-en-quelques-semaines/

 

Avant d’augmenter définitivement le tarif de cette formation à 23h59 ce soir.

 

Greg