Votre vraie thématique

Et pourquoi trop de gens se plantent sur le web alors qu’ils avaient tout pour réussir…

Aujourd’hui, quelque chose sur quoi, je trouve, les formateurs en marketing n’insistent (vraiment !) pas assez.

Je veux parler de régularité.

De ne pas abandonner, trop vite.

Souvent alors qu’on est à deux doigts d’obtenir des premiers résultats.

Le souci, il est vraiment là, pour beaucoup.

On a une idée de projet, on se lance.

On publie quelques contenus, tant qu’on est à fond dans le truc…

… Et, très vite, on arrête tout.

Parce qu’on n’a pas de résultats.

Le truc, c’est que, la plupart du temps, il est juste trop tôt pour qu’on ait pu les avoir, ces premiers résultats !

Et, du coup, on met tout à la poubelle, et on recommence.

Jusqu’à commettre la même erreur à nouveau, encore et encore.

Alors, oui, bien sûr, il est possible d’obtenir des résultats très rapides (ça a été le cas pour moi et pour bon nombre de mes clients).

Oui, bien sûr, avec la publicité Facebook (notamment), on peut exposer à virtuellement autant de gens qu’on le souhaite nos idées, notre travail, qui on est, dès notre premier contenu.

Mais il y a un facteur à ne surtout pas oublier.

Pour convaincre (et donc pour vendre), il faut du temps.

On ne tisse pas une relation de confiance en 2 vidéos.

Une des règles les plus légendaires de la publicité disait qu’il fallait être exposé en moyenne 7 fois à une publicité pour passer à l’acte d’achat.

Mais cette règle concernait les produits en « dur ». Du savon, une voiture, et à peu près tout ce qui pouvait se vendre.

Quand on vend de l’information, c’est différent.

On a beaucoup plus besoin de tisser une vraie relation avec notre audience.

C’est d’ailleurs pas pour rien qu’on utilise ce terme, ou celui de prospects dans un premier temps.

Souvent, le problème principal vient du manque de crédibilité.

Quand on voit un article ou une vidéo d’un illustre inconnu, on va moins cliquer pour voir que si ce même contenu était fait par quelqu’un qu’on suit déjà.

Par quelqu’un en qui on a déjà confiance.

Déjà, rien que pour obtenir le clic, ce n’est pas gagné.

Alors, pour vendre, forcément, il reste du boulot !

Et c’est d’autant plus amplifié si, comme c’est quasiment toujours le cas quand on débute, on n’a pas les chiffres avec nous.

La preuve sociale.

Un partage sur Facebook avec 3 pauvres likes n’attire pas.

Contrairement à un autre avec déjà 553 j’aime et une palanquée de commentaires…

Il faut donc du temps pour lancer la machine.

Etre régulier.

Persévérer.

Et ne surtout pas se décourager dès les premiers obstacles (toujours les plus durs à surmonter d’ailleurs).

Oui, il est 100 fois plus difficile de passer de 0 à 1000 de ventes chaque mois que de 1000 à 5000, par exemple.

Une fois la machine enclenchée, les inscrits qui rejoignent progressivement votre liste, les contenus qui s’accumulent sur votre site, votre chaîne YouTube, votre page Facebook…

… tout devient beaucoup plus facile.

Mais, surtout, ne vous découragez pas avant que vous ne puissiez vraiment évaluer vos résultats.

Beaucoup abandonnent trop vite.

Pas beaucoup trop vite.

Mais juste un peu trop vite.

Souvent juste avant de récolter les premiers fruits de leur travail.

Ceux qui remotivent, qui encouragent, qui nous montrent que c’est possible.

Bien sûr, vous devez veiller à avoir un bon positionnement, une vraie spécialisation. Un message qui se différencie de ce qu’on voit partout pour accrocher l’attention au milieu de la jungle du web.

Bien sûr, vous devez publier du contenu le plus qualitatif possible sans cesse.

Parce que, même sur le web, on n’a pas 36 chances de faire une bonne première impression.

Mais visez surtout la régularité.

Pas le casse du siècle qui permet de faire un beau coup, mais sans lendemains…

Montez un business solide, avec de bonnes bases.

Et améliorez le sans cesse.

Vous publiez un truc et vous avez 5 pauvres clics ?

Pas grave.

Testez autre chose.

Puis encore.

Et encore.

Jusqu’à trouver votre truc.

Votre voix.

Votre façon de travailler.

Votre message.

L’audience suivra alors.

Naturellement.

Et les ventes avec.

C’est pour ça que, comme beaucoup, je recommande souvent de publier tous les jours quand on lance un nouveau projet.

Au moins pendant 6 mois.

Le temps d’accrocher l’attention. De toucher les gens. De leur donner envie de revenir.

Tous les jours ?!!!

Pendant 6 mois ?!!!

Voici une règle très simple que je suggère souvent à mes clients en coaching qui se lancent :

« Si tu n’es pas capable de produire du contenu de qualité avec enthousiasme tous les jours pendant 6 mois, c’est que tu n’es pas sur la bonne thématique.

C’est que ton projet ne fera au mieux que vivoter ».

Pourquoi ?

Parce quand on débute, on est chaud. Passionné. A fond.

C’est tout beau, et on a de grosses ambitions.

Et qu’on a des kilos de choses à dire : tout ce qu’on a en tête depuis des années.

Aussi, on est vraiment motivé pour se former (lectures, formations, etc…).

Tout simplement parce que notre domaine nous passionne.

Si ce n’est pas le cas, il y a un hic.

Et ce hic, on peut mettre très longtemps à s’en rendre compte.

Il n’est pas toujours si simple que ça de trouver ce pour quoi on est fait, et potentiellement le meilleur.

La bonne nouvelle, c’est que quand on a trouvé, on le sait.

On peut passer des heures à lire sur le sujet, à suivre des formations, à chercher à en savoir toujours plus… sans jamais voir le temps passer.

Sans jamais avoir l’impression de travailler.

Et on a dans ce cas des tonnes de choses à partager.

Reste alors juste à marketer tout ça…

Ca m’arrive assez souvent, en accompagnant des clients en coaching ou avec des gens qui me suivent depuis longtemps, qu’ils trouvent leur vrai « truc » après pas mal de temps.

Certains ont même des projets qui fonctionnent déjà correctement depuis un moment avant d’avoir le déclic.

Votre meilleur projet, votre meilleure thématique, c’est ce qui vous prend aux tripes. C’est ce qui vous tient à coeur plus que tout.

C’est ce qui rend tout facile.

Même dans les périodes où on est moins dedans (et ça arrive à tout le monde) et où nos envies sont focalisées pendant un temps vers d’autres centres d’intérêts.

Notre truc, on l’a au fond de nous, et il n’est jamais plus qu’une question de jours avant que la flamme ne se rallume.

Ce truc, vous êtes sûr de l’avoir trouvé ?