Partager la publication "Vivre sa vie selon ses propres règles : Trouver la paix dans une vie trop occupée"
Septième partie aujourd’hui de « Vivre sa vie selon ses propres règles, un guide pour découvrir comment vivre la vie dont vous rêvez ». Nous continuons aujourd’hui avec le troisième objectif : tuer le stress et apprendre à expérimenter la vie avec joie, en détaillant des techniques pour trouver un peu de paix dans ce monde si speedé !
Ce guide est conçu pour être lu dans l’ordre.
Si vous ne l’avez pas encore lu, commencez par le premier article de la série : Vivre sa vie selon ses propres règles : découvrez le but de votre vie et apprenez à le vivre chaque jour.
Puis par : Vivre sa vie selon ses propres règles : soyez votre meilleur adversaire, un guide pour la victoire;
Vivre sa vie selon ses propres règles : booster son lifestyle grâce au pouvoir du NON;
Vivre sa vie selon ses propres règles : les deux mots les plus dangereux qui soient !;
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Objectif 3 pour Changer de vie : Tuez le stress et apprenez à expérimenter la vie avec joie
Trouver la paix dans une vie trop occupée
Est-ce que vous vous souvenez de la dernière fois où vous avez demandé à quelqu’un comment allait leur travail ? Et qu’en était-il de leur vie en général ? Quel était leur réponse ?
Qu’avez-vous répondu la dernière fois qu’on vous a posé ces questions ? Je parie que je sais. C’est la même chose que dit presque tout le monde à qui je parle, et quelque chose à propos de laquelle j’ai pris note durant ces dernières semaines.
La réponse unanime : « occupé ».
La réponse est presque programmée. Aucun besoin même de penser. Et puis ils me regardent fièrement, comme si je devais être impressionné. Bien, je ne peux pas dire que je le suis.
Je dois admettre que « occupé » a été ma réponse pendant des années. Mais comment nous sommes nous tous soudainement retrouvés dans une société où être occupé est la façon la plus acceptable de passer notre temps ?
Nous avons parlé d’être occupé pendant si longtemps que nous avons oublié que d’être occupé n’était jamais l’objectif. Nous ne sommes pas sur Terre pour être occupés. Nous sommes ici pour établir des relations, faire l’expérience de la vie, visiter des lieux, créer des choses, aider les autres, ou n’importe quelle autre chose que vous décidez. Nos raisons d’être seront différentes pour chacun d’entre nous mais j’ai l’impression qu’aucun d’entre nous ne ressent que nous sommes ici tout simplement pour être occupé. Mais cette pensée nous a poussé à penser qu’il est bien d’être occupé…peu importe avec quoi nous sommes occupés.
Être occupé n’est pas la façon par laquelle nous devrions mesurer notre valeur. Il revient à chacun d’entre nous de décider comment nous devrions passer notre temps. Je ne crois pas que d’être occupé est un objectif louable pour quiconque parmi nous. Avant même que vous vous en rendiez compte, vous pourriez vous retrouver occupé à faire des chose inutiles.
Malheureusement, le monde des affaires continue à nous former de cette façon puisque les employés sont tenus de travailler pendant 8 (ou 10 ou 12) heures chaque jour bien que certains jours nous pourrions avoir seulement 2 ou 4 heures de choses productives à faire. Mais puisque nous devons sembler occupés, nous remplissons ce temps. Peut-être avec Facebook, du bavardage en ligne ou en surfant sur le Web. C’est une formation médiocre à la vie. Tim Ferriss appelle ceci « Travailler pour le fait de travailler », chose qui n’aide certainement pas.
Je propose qu’on se révolte contre le fait d’être occupé !
Détrompez-vous, je n’encourage pas la paresse ou le non-accomplissement des tâches. Bien au contraire. J’ai connu des dirigeants d’affaires et des cadres avec des horaires assez chargés pour vous donner une migraine, et pourtant ils ne se sentent nullement occupés. Ils se sentent calmes, heureux et en harmonie. Si quelque chose d’important devrait survenir, ils auraient le temps pour s’en charger.
Ensuite, j’ai rencontré des hommes retraités qui ont tout le temps du monde à dépenser comme bon leur semble, et pourtant ils semblent toujours être trop occupés pour ceci ou pour cela. Trop occupé pour les choses qu’ils aiment. Ils ne peuvent jamais trouver assez de temps.
Comment cela est-ce possible?
Je me suis rendu compte qu’être occupé est tout simplement un état d’esprit.
Un état qui cause souvent du stress, de la tristesse et de l’énergie gaspillée
Engagez-vous à ne pas être occupé
Je vous propose de prendre un instant pour vous arrêter, reconnaître que c’est un état malsain et vous engager à ne plus être occupé. Appréciez ce poids qui s’enlève de vos épaules simplement en changeant de point de vue. La perception est la réalité et pour aucun d’entre nous, être occupé n’a pas à être cette réalité. Je vous parie que vous en ferez encore plus et que vous aurez du temps en plus pour faire ce que vous aimez vraiment.
Histoire personnelle: Ne soyez pas si occupé au point de manquer d’être utile à quelqu’un
La semaine dernière, j’avais vraiment un agenda très rempli. Il se passait toutes sortes de choses: des réunions, des événements, des projets… J’avais planifié tout mon calendrier pour m’assurer que tout y rentrait. Et puis, en plein milieu de la semaine, quelqu’un m’a appelé pour qu’on se rencontre et passe une heure à discuter de son changement possible de carrière. Cela faisait 14 ans qu’elle était dans une entreprise et récemment, se sentait coinée au «purgatoire des carrières», comme elle me l’a dit elle-même.
Il y a quelques temps, j’ai décidé que si quelqu’un avait besoin d’aide avec un sujet d’une telle importance (surtout lorsqu’il utilise ces mots), ma priorité serait de tout faire pour l’aider. Mon calendrier était chargé, mais en aucun cas, mes occupations m’empêcheraient de m’asseoir avec elle. Je l’ai rencontrée pour passer une heure avec elle et prendre un café et je suis resté deux heures et demie. En fait, ces deux heures et demie ont été les plus satisfaisantes, épanouissantes et amusantes que j’ai passées de toute la semaine.
Elle m’a remercié de la rencontrer dans un délai si court et m’a dit: «je ne peux pas croire que tu as pu prendre le temps aussi rapidement, tu es si occupé». Tout le monde presume que tout le monde est occupé. Elle ignorait que j’avais récemment décidé que je n’avais pas besoin d’être occupé. Et voilà exactement comment je voulais passer le temps. C’est juste que je ne l’avais pas prévu en début de semaine.
Dans la vie, on ne peut pas être trop occupé pour ignorer ce qui nous importe. Si vous ne prenez pas le temps pour ces choses-là, les occupations importeront peu.
J’en ai fini d’être occupé. Je ne réagis plus ainsi à la vie et c’est moi le type qui a une liste tellement longue de choses à faire que de toute façon, elles ne seront pas toutes faites.
Mon calendrier ressemble à une mosaïque du XIXe siècle avec tout ce qui est prévu. Mais, ça ne veut pas dire que je suis occupé. Quelle libération! Essayez pour voir. Cette semaine, lancez-vous le défi: « je ne suis pas occupé ». Tout ce que vous devez faire, c’est de ne pas dire aux gens à quel point vous êtes occupé (même si vous vous sentez totalement débordé). Ne changez rien à votre horaire. Changez simplement de langage. Cela sera plus difficile que vous pensez. Vous vous embrouillerez en voulant remplacer les règles culturelles. Essayez de dire «excitant» ou « rempli» ou «peut-être», «toutes sortes de trucs chouettes». Et si on vous demande directement si vous avez été occupé, répondez pour une fois «Non, pas du tout». Ensuite, agissez comme si c’était vrai et appréciez la sérénité qui en découlera.
Êtes-vous occupé en ce moment même? La fierté et la satisfaction ne se retrouvent pas dans le fait d’être occupé. Décidez de ne pas l’être. Cela ne veut pas dire que vous n’accomplissez rien; seulement, que vous faites les choses calmement et à dessein.
«Être occupé ne veut pas toujours dire faire du vrai travail. L’objectif de tout travail, c’est de produire ou d’accomplir. A chacun de ces besoins, il faut y mettre de la réflexion, un système, de la préparation, de l’intelligence et un but respectable, ainsi que de la sueur. Donner l’impression de faire n’est pas faire».
-Thomas Alva Edison